Les singes qui veulent attraper la lune

Les Singes qui veulent attraper la Lune (The Monkeys Who Want to Catch the Moon) est un court-métrage d'animation chinois réalisé par Zhou Keqin en 1981. Ce film est une œuvre poétique et visuelle qui repose sur une vieille fable chinoise, souvent racontée pour enseigner une leçon morale.

La fable illustre plusieurs idées importantes :

• L'illusion et la réalité : Ce que nous percevons n'est pas toujours la vérité. Le reflet de la lune trompe les singes, leur faisant croire à une fausse réalité.

• L'inutilité des efforts mal orientés : Les singes dépensent beaucoup d'énergie pour résoudre un problème qui n'existe pas réellement.

• Une invitation à regarder au-delà des apparences : La lune est toujours là, intacte et magnifique, si l'on prend le temps de lever les yeux.

Le film est réalisé dans le style traditionnel de l'animation chinoise, caractérisé par des dessins élégants et une fluidité dans les mouvements. L'animation met l'accent sur la simplicité et la symbolique, avec un design épuré qui capte l'attention des spectateurs, jeunes comme adultes.

Comme beaucoup d'animations chinoises de cette époque, Les Singes qui veulent attraper la Lune se distingue par l'absence de dialogues, s'appuyant entièrement sur les images et la musique pour raconter son histoire devenant universelle et accessible à tous.

Zhou Keqin, le réalisateur, s'inscrit dans la tradition de l'animation chinoise qui s'est développée particulièrement dans les années 1950-1980, à l'époque du Shanghai Animation Film Studio, un studio emblématique qui a produit de nombreux chefs-d'œuvre. Ces œuvres combinaient souvent des récits issus du folklore chinois avec des techniques d'animation innovantes pour l'époque.

Zhou Keqin a développé au maximum les péripéties de cette nuit folle au fond de la forêt.

La musique, aux consonances européennes, était préexistante au scénario et au tournage.

Il renouvelle également la technique du papier découpé qui est en fait déchiré et dont les fibres imbibées de couleur donnent cet aspect incroyablement duveteux aux singes qui semblent couverts d’une épaisse fourrure.

Un clin d’œil amusé aux ombres chinoises.

Merci à la page facebook "Les amis de récré A2" pour cette trouvaille