3615 Vieux cons #02 : les vidéoclubs et les pin's

Pour le deuxième numéro de "3615 Vieux cons" , Sébastien Gérard a réuni une bande pour parler de deux phénomènes disparus aujourd'hui: Les vidéoclubs et la mode déferlante des Pin's dans les années 90. Autour de l'animateur la "jeune" chineuse Emeline, le "gourmand" Mike, le "journaliste" Alexandre, le "facetieux" Lanace et moi-même, présenté comme "l'archiviste, fou de Dorothée". Une soirée très conviviale pleine de souvenirs et de passion que je vous propose de retrouver ici:

Les vidéoclubs Malgré un prix élevé en 1979 (env. 4 500 €), le VHS de JVC s’impose après la guerre des formats, et les ventes de magnétoscopes explosent : 140 000 appareils en 1980, un million de foyers équipés en 1982.

Au début des années 1980, le marché de la vidéo explose. Les vidéoclubs se multiplient, proposant films récents, classiques, ou dessins animés. Les cassettes destinées à la location coûtent cher (800 à 1 200 francs), mais sont amorties sur de nombreuses locations. Les tarifs varient de 10 à 25 francs selon la nouveauté, et des abonnements fidélisent les clients. En 1998, on compte jusqu’à 5 000 vidéoclubs en France avant l’arrivée du DVD.

De Canal+ à l’ère numérique, l’expérience cinématographique à domicile n’a cessé d’évoluer. La chaîne cryptée a bouleversé la télévision dès 1984, en popularisant l’abonnement, la rediffusion et les films récents. La VHS, devenue abordable à la fin des années 1980, a ouvert la voie à une consommation massive de films à la maison, avant d’être supplantée à la fin des années 1990 par le DVD, synonyme de meilleure qualité et de bonus inédits. Avec l’essor des écrans plats, du son surround et des coffrets collectors, la maison s’est transformée en véritable salle de cinéma. Mais dès le milieu des années 2000, l’arrivée du téléchargement puis du streaming a relégué vidéoclubs et supports physiques au rang de souvenirs, marquant la fin d’une époque où l’on construisait patiemment sa vidéothèque.

Les pin’s Après les badges puis les cartes téléphoniques des années 1980, de petites épinglettes font leur apparition aux États-Unis lors des Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984. La mode du pin’s explose en France à partir du tournoi de Roland-Garros en 1987. Ces petits objets publicitaires, gratuits ou à collectionner, séduisent toutes les générations et deviennent un outil marketing puissant et économique, rapidement devenu un véritable phénomène de société. En 1992, TF1 innove avec une collection de pin’s parlants, renforçant encore l’engouement pour ces objets devenus cultes. BONUS:

Pour la première émission, animé par Sébastien Gérard, la bande de "3615 Vieux Cons", composée de Mike, Alexandre, Emeline, Laurent, Redha et Claude Gaillard, s’amuse, improvise, se remémore et partage ses expériences autour des trois thèmes du jour : les boîtes de nuit, les speakerines et les publicités des années 80.